ma Panoplie de Festivalière à Avignon

En juillet dernier, j'ai bossé au festival d'Avignon pour avoir quelques sousous. Donc Avignon en juillet c'est une autre ville, en pleine effervescence, qui fourmille de partout. Et moi j'étais l'une des ces petites fourmies. Donc, en dehors du travail je me trimballais avec un sac (pas celui ci car je l'ai récupéré tout cracra et que tous les collègues caracolaient avec) mais c'est le must du festivalier officiant au OFF. Donc j'ai mis le contenu du sac typique de cette année : 3 programmes de spectacles de théâtre : le In, le Off d'AFO ( là où j'étais) et le off d'AFC. Beaucoup de lectures et près de 900 spectacles, la folie !! Plein de tracts, flyers, car dès qu'on se promène en ville, qu'on s'asseoit ou déjeune en terrasse, des gens sortent de partout et nous assaillent pour nous submerger de papier. Certes c'est pour donner envie de voir leur spectacle, mais la tranquillité n'est plus là. Avignon c'est ca. En ajoutant les rues pleines d'affiches, et de papier par terre. Ensuite il y a les lunettes de soleil, indispensable quand on se promène entre 10h et 21h en ville, le soleil tape. Bien plus indispensable quand on doit cacher son oeil tout gonfler (j'ai regretté sur le moment de ne pas avoir de lunettes-masques!!). Il y a aussi l'éventail pour apporter un peu d'air pendant un spectacle dans une salle non climantée. L'ipod-nano sert à passer le temps en allant en ville et en attendant les spectacles. Le porte-feuille, nécessité stricte, est utile tout le temps, car l'été en Avignon l'argent file. Il manque tout de même : le pashmina pour atténuer les effets de la clim' trop froide, la chemise de boulot avec AFO et Tavel écrit en gros, et ma carte pro AFO qui me donnait droit généralement à payer une pièce au tarif pro (soit entre 5 et 8 euros au lieu de 15). Maintenant la panoplie est dans le placard, en attendant la prochaine édition...